MISSION 1

L'équipe arrive sur les lieux : Un automobiliste a aperçue du sang sur le bord e la route, a regardé et a trouvé un homme mort.

Alexx fut la première à arriver sur le lieux du crime. La police avait quadrillé tout le secteur. Des quidams s'étaient approchés, des gens du coin ou des automobilistes ayant du temps à perdre. La jeune femme noire s'accroupie près du corps : Il était couché sur le ventre, les bras au dessus de sa tête et les jambes allongées. Il avait dû être traîné ici. Un policier prit une photo du corps sur plusieurs coutures et aida finalement Alexx à retourner le corps. Elle planta sa sonde dans le ventre du malheureux.

*heure de la mort estimée, il y a 6heures*

Elle inspecta son visage et ses yeux tombèrent sur le cou : deux marques. Elle se pencha des deux côtés : quatre marques de chaque côté. Elle remarqua un hématome qui sortait de son col, elle observa d’un peu plus près et vit plusieurs autres hématomes. C’était sans doute un meurtre. Elle ouvrit la bouche de l’homme.

« he bien monsieur, on va bientôt savoir qui vous êtes… Ne vous inquiétez pas, on va retrouver qui vous à fait ça. »

Elle prit alors une fiche d’autopsie et commença à remplir et marquer ses première observations. Elle trouverait peut être d’autres indices dans son laboratoire. Elle attendit l’arrivée des autres enquêteurs pour leur communiquer ses résultats.

Il arriva sur les lieux peu de temps après, franchit les barrières jaunes sans même avoir besoin de montrer son badge et s'approcha à pas rapides de sa collègue.
S'accroupissant près du corps comme il le faisiat toujours, il ota ses lunettes de soleil et écouta l'heure de la mort, son visage contractée par une soudiane réflexion intense et morbide sur les conditions de ce meurtre.
Avisant lui aussi les marques autour de son coup, il soupira et anonça d'une voix égale.

Il est visiblement mort par strangulation. A mains nues. L'arme du crime ne pourra pas être retrouvée avant le meurtrier.

Il fronça les sourcils, contrarié. La peau humaine ne conservait pas les empruntes digitales. Ou alors, très peu de temps. A peine deux heures après la mort, toute trace de doigt humain avait disparu. Chose bien peu commode pour les enquêteurs.
Il se redressa et avisa la marque de sang au sol.

Il a été transporté ici, il n'y est pas mort. Probablement en voiture

Il regarda au loin les voitures qui roulaient au milieu des chamos de blé. Cela ne signifiait qu'une chose. Les réponses éatient sur la scène de crime...

Emmy s'était encore levée en retard. C'était son premier jour de vrai travaille, il ne fallait pas qu'elle arrive en retard. Il fallait aussi, absolument qu'elle s'achète un réveil matin, elle n'arrivait pas du tout à gérer comme elle l'avait prédit. Elle se leva, s'habilla et but rapidement un café en quatrième vitesse. Elle s'habilla rapidement et prit un taxi. Elle suivit les instructions que lui avait laissé un agent de police pour l'enquête. Le taxi s'arrêta devant tout les quidams et décida de faire marche arrière pour prendre une autre route, mais la jeune fille descendit là. Elle due montrer 2 fois son badge pour pouvoir passer. Elle s'approcha de la scène. Elle n'avait jamais vue de morts avant, c'était toujours des photos mais là, le sang et le cadavre était juste à quelques centimètres d'elle. Elle avait du mal à cacher son excitation et commença à contracter sa main pour relâcher la pression. Elle s'approcha un peu à côté d'Horatio.

"en venant, il n'y avait que des voitures des curieux, elle est peut être plus loin dans le bois ou volée... Ou inexistante..."

Elle observa un peu mieux le cadavre

modératrice Nombre de messages : 17 Date d'inscription : 09/05/2007

Remarque : L'homme n'a pas de porte feuille, pas de voiture à l'abandon.

Repondez-vous et ensuite, vus continuez au CSI rien d'autres à voir sur la scène de crime malheureusement ^^

Il écouta la remarque de sa nièce, un peu surpris qu'elle ne soit pa splus perturbée que ça ar son premier cadavre. Quoi qu'à bien y réfléchir, elle n'était plus vraiment impressionable.
Il se redressa lentement et anonça d'0une voix grave.

Une équipe fait le tour du périmètre pour trouver un véhicule mais je doute que cela donne quelque chose. On rentre au labo procèder à l'autopsie et l'analyse des preuves. Il n'y a plus rien à tirer de cette route.

Il remit ses lunettes, invita Emmy à le suivre, ouvrit la portière passager de sa voiture et l'invita à monter avant de rentrer à son tour. Il mit la clé sur le contact, mais avnat de démarrere, il se tourna vers elle et lui lança un regard parfaitement sérieux derrière ses lunettes de soleil.

C'est la première fois que tu vois un cadavre. Ca va?

Assise dans la voiture, sa tête bouillonnait déjà, tout ses neurones travaillaient pour assembler les idées les plus folles avec les explications les cartésiennes. Elle n'avait pas eu le temps sur le chemin de l'aller de réfléchir à ce qu'elle allait trouver. Elle avait plus réfléchie à ce qu’elle allait manger les prochains jours, elle avait réussi à se débrouiller jusque là, fouillant dans les placard, empruntant de l’argent à deux trois connaissances… Bientôt il faudrait qu’elle fasse la manche. A moins qu’elle demande à son oncle de l’aider, mais si il apprenait que sa mère était partie, il pourrait penser qu’elle l’a tuée ou ayant pétée une crise, la génitrice de sa nièce soit partit en Australie avec son mari… Ces pensées la mettant mal à l’aise et brouillant sa concentration, pouvant réveiller les tremblements de mains, elle se concentra sur l’affaire. Elle imaginait tout. Crimes passionnels, meurtre avec préméditation, messes noires, extraterrestres ayant pratiqués des expériences, tout y passait et tout autour d’elle pouvait servir de preuves. Elle sortit de sa réflexions… Pour s’y plonger dans une autre. Elle n’était évidemment pas comme toutes les personnes qu’on rencontrait dans la rue, et ne savait en fait pas quoi dire… Que dire lorsqu’on voit un cadavre ? Elle, elle aimait beaucoup se rapport avec la mort qui lui donnait du travaille. Elle chercha dans sa tête les réactions de quelques actrices qu’elle aurait vu dans des films… Biensur il y avait l’éternelle blonde de service qui s’évanouissait à la vue d’une goutte de sang et qui se précipitait dans les bras du plus bel homme de la scène en pleurant… Non, trop excessif… Ou alors, dire simplement que ça ne la dérangeait pas… Surtout ne pas dire que ça provoquait en elle quelques imaginations florissantes comme une idée de superbe tableau peinturluré de rouge et de boyaux, ni d’une musique déchirante à en pleurer.. Non, il fallait qu’elle opte pour le plus ressemblant à sa personnalité et le plus normale… Enfin, elle allait essayer.

« J’en ai vue d’autres en photo, en film, en simulation de scène de crime pendant mes études, la seule chose notable qui change par rapport à avant c’est que c’est un vraie… En effet, c’est pas vraiment ce que je regarderais tout les jours mais bon, il faut bien que je m’habitue si je veux vraiment intégrer la police scientifique… Heureusement que j’ai pas mang… Pas beaucoup manger ce matin »

Oups, on venait peut être d’évité l’étiquette ‘anorexique’… N’ayant presque plus rien dans les placards ces temps si, elle en était venue à des restrictions très sévères. Il ne fallait pas qu’Horatio sache qu’elle n’avait rien manger ce matin. Elle ferait tout pour qu’il lui achète un petit quelque chose ou alors elle emprunterait encore et toujours à ses amis… Même si elle sentait que plus le temps passait, plus cela devenait dur…

Nina était arrivée un peu après Horatio. Elle s'était accroupie près du corp et l'observait. Contrairement à Emmy, le fait de voir un cadavre ne lui produisait aucune sensation. La seule que cela lui faisait: lui donner un but, trouver le criminel. Elle nota dans un coin de sa tête toutes les informations récemment découvertes.

*Mort il y a six heures environ, par strangulation, sûrement tuer ailleur...*

Elle portait des gants en latex. Elle commença à fouiller dans la veste de la victime. Elle ne trouva rien. Ni photos, ni papiers, ni porte-feuille, absolument rien.

*Etrange: il aurait été volé ?*

Elle releva son visage et fit part de sa "trouvaille":

"Il n'a aucuns papiers d'identités sur lui, pas de photos, pas de porte-feuille. Soit il a été volé, soit le meurtrier ne voulait pas qu'on le retrouve trop vite ? Vous en pensez quoi ?"

Elle se dit que sa réflexion était plosible mais qu'il ne fallait pas s'emballer et partir sur des bases sûres plutôt que sur des affabulations, mais tout ça sans exclure les hypothèses et les pistes.

Alexx se releva et réfléchit à la remarque de la jeune femme, en effet, mais tant qu’à ne pas se faire retrouver, il aurait pue cacher le corps mieux que ça. Ca devait être un novice qui avait commis ce meurtre, corps trop voyant, et position trop flagrante… Elle sortit de sa réflexion à cause d’un flash d’appareil photo d’un policier qui prenait absolument tout en photo pour pouvoir reproduire la scène du crime une fois au CSI. Alexx, bien que n’étant pas enquêtrice mais simplement un médecin légiste, remarque une absence de pas à cause de la légère pluie qu’il y avait eut dans la nuit, son autopsie allez donc être importante pour le déroulement de l’enquête. Ils partaient sans rien, ils ne savaient même pas qui était cet homme. Heureusement le malheureux n’avait pas était frappé en plein visage, la reconnaissance pourrait donc être facile si il était fiché ou déclaré disparu dans les jours ou heures qui suivront.

« mouais, ce criminel a juste retarder son heure d’arrestation, je pense trouver des indices par rapport aux strangulations, j’aurais certainement l’écart entre le pouce et l’index ce qui va me donner un profil, homme, femme, grand, petit… Mais bon, je ne pense retirer que ça… »

Elle fit signe à un policier que le corps pouvait être rapatrié dans les laboratoires de la police. Ryan attendait certainement dans son labo qu’on lui rapporte les vêtements de l’homme. Il n’aura pas vraiment de quoi s’amuser ou trouver quelque chose...

Nina se releva. Elle écouta attentivement les paroles d'Alexx. Désormais, il était tant de partir. Elle fit un signe de tête et dit:

"Très bien Alexx."

*C'est bon, j'y vais. Je vais attendre qu'Alex me donne quelques résultats et j'irais faire des analyses. On trouvera vite notre victime. Alexx avait raison: le tueur doit être un novice.*

Elle leur fit un dernier signe de tête avant d'ajouter:

"Aller, j'y vais."

Elle savait que d'autres suivraient le mouvement. Elle grimpa en voiture et partit en direction des bureaux.

Il aquiesça d'un signe de tête entendu quand elle lui assura que cette vision ne l'avait pas totalement traumatisée et regarda le paysage, soudain torturéepar une nouvelle pensée. Elle avait insinué ne pas avoir mangé ce matin. Enfin, pas beaucoup mangé, si l'on en croyait ses termes. Or le fait de ne pas manger n'était pas vraiment un signe de bonne santé. Pourquoi sa mère n'avait elle pas fait en sorte qu'Emmy avale quelque chose pour son premier jour de travail? C'était tout de même une journée importante, sans doute fatigante et sa génitrice aurait donc du s'en soucier. Et tel qu'Horatio la connaissait, elle s'en serait forcemment souciée. En plus, tout le monde sait que lorsqu'une adolescente est nerveuse et ne veut rien avanler, il est primoridial de lui donner de la nourriture, par perfusion si il le faut.
Mais il ne fit pas part de ses inquiètude. Il n'était pas expressif, détestait devoir s'engager dans des sujets épineux avec les personnes qu'il aimait et tournait autour du pot dès qu'il en avait l'occasion. Cette rotation consistant à ne pas prononcer une seule parole sur le dit sujet. Il décida donc simplement de s'arrêter à la première boulangerie venue, descendit de la voiture sans rien dire et alla acheter deux croissants. Remontant dans son véhicule, il les tendit à Emmy et prononça enfin d'une voix sévère.

Tu vas me faire le plaisir de manger ça. Je ne démarrerai pas avant que tu aies fini.

Emmy pensait que son oncle n'allait pas relever son erreur de formulation. Il connaissait sa sœur et n'était pas censé savoir qu'elle n’était plus là depuis 3mois. Le silence qui précéda ce qu’elle dit la rassura. Mais en même temps, son oncle n’était pas très bavard, il ne disait que le nécessaire et faisait souvent des sous-entendus sans aller au cœur du sujet pour parler. Il ne disait jamais ce qu’il ressentait, un peu comme Emmy… Mais chez elle, ses expressions se voyaient sur son visage et elle n’avait donc pas vraiment besoin de polémiquer pendant 3 quarts d’heures sur ce qu’elle ressentait… Elle n’aimait simplement pas parler d’elle et surtout, les gens ne souhaitaient d’habitude rien savoir sur elle, surtout dans l’ancienne ville où elle habitait. Les gens savaient qu’elle était folle et ne lui adressait tout simplement pas la parole. La voiture stoppa. Emmy se tourna vers Horatio, qui sortit de la voiture. Ils s’étaient arrêtés devant une boulangerie. Emmy soupira, elle voyait exactement où voulait en venir son oncle… Il préférait toujours les actes à la parole. Il revint dans la voiture et l’obligea presque à manger les deux croissants. Elle retint un sourire, il pensait certainement qu’elle n’avait pas mangé par choix. Il valait mieux qu’il reste dans cette pensée plutôt que lui avouer qu’elle était seule chez elle depuis 3mois… Elle mangea les croissants sans montrer aucun signe extérieur. Une trop grande expression de dégoût l’aurait conduit chez un médecin et trop montrer sa faim aurait fait penser au policier que sa mère l’affamait. Une fois les croissants finis elle planta son regard dans ceux d’Horatio et fit un sourire nié.

« On peut y aller maintenant ? »

Il répondit à son sourire par un regard grave. Le fait qu'il prenne cette situation aussi peu au sérieux l'iritait franchement. Pourquoi n'avait elle pas mangé hein? Elle était dépressive? Avait elle peur? Sa mère ne la nourissait plus?
Il commençait déjà à voir les pires sénarios défiler dans s atête et la secoua pour les chasser. Il faisiat ce métier depuis trop longtemps et avait maintennat visiblement un peu de mal à relativiser les choses. Sans doute une crose d'adolescence mal dans sa peua qui veut perdre 50 kilos après tout. Pas de quoi en faire un plat.
Mais il restait méfiant. Il aurait aimé la quetsioner mais il se défila. Il n'aimait pas oarler de ce genre de choses. Et puis ce n'était pas le moment, Il l'interrogerait si cette situation devait se reproduire, pas maintenant.
Il répondit à sa question par un signe de tête et resta silencieux la plus grande partie du trajet, conservant derrière se slunettes noire sun regard anxieux. Il commençait déjà à se ronger d'inquiètude pour sa nièce... Ce stage n'allait pas être de tout repos.
Sans crier gare, il finit par proposer d'une voix grave.

Puisque je te dois une glace ce soir, tu n'as qu'à venir dormir chez moi après. Je peux téléphoner à ta mère pour le lui demander si tu veux?

Voilà. Il venait de faire d'une pierre deux coups Non seulement il pourrait surveiller au moins une nuit que sa nièce mangeait correctement, mais en plus il pourrait se rendre compte de l'implication de sa mère dans cette histoire. Si Emmy paniqiaut, alors c'était que sa mère y était pour quelque chose

La respiration d’Emmy s’arrêta l’espace de quelques secondes. Elle savait garder ses nerfs et savait se maîtriser, mais là, dans un état de stress quasi constant, trouver rapidement une réponse qui paraîtrait naturelle sortant de sa bouche devenait difficile. Il fallait vite répondre, que dire ? Sa mère absente ? Horatio demanderait pour quelle raison, où il pourrait la joindre et se rendrait compte de son mensonge, ça pourrait aggraver la situation… Refuser tout simplement ? Emmy était très attachée à sa famille et plus particulièrement à sa mère et à Horatio plus qu’à ses autres cousins et parents, ça paraîtrait étrange, surtout que petite, elle faisait des colères pour pouvoir passer un peu de temps avec ses oncles et avait la veille proposait d’aller manger une glace… Maintenant elle prenait trop de temps pour réfléchir à sa réponse, vite, ne pas laisser transparaître son stress, ne pas bégayer, ne pas faillir, répondre vite et naturellement.

« Ce soir en fait j’ai… »

Aille, un trou ! ! Non non non ! Il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin… Le programme télé ? Elle ne l’avait pas acheté et si elle mentait, ça paraîtrait louche. Horatio était du genre à soupçonner la moitié des personnes ayant des bleus comme étant des personnes battues, il s’imaginerait sûrement qu’elle se drogue ou traîne dans des coins peu fréquentables comme on en trouve si facilement à Miami. Et puis Horatio ne vivait pas à l’age de pierre et possédait aussi une télé. Emmy n’avait rien à part ses études et faisait en stage, en ce moment, avec son oncle… Vite ! Les secondes passaient et bientôt le Buzz de mauvaise réponse allait sonner. Et puis, emporté par le stress elle s’écria.

« des amis à voir ! ! »

Elle se mordit la lèvre inférieur, l’entrain qu’elle avait mit dans cette fin de phrase était de trop, la panique s’y lisait trop. C’était bon, elle allait passé un interrogatoire corsé, passait pour une tueuse folle ayant égorgée sa mère… Elle pourrait aussi prétextait le stress que lui procurait ce premier jour, mais déjà que son cas relevait de la psychiatrie, elle n’avait pas envie que son oncle prenne la direction de l’asile du coin. Elle attendit, dressant la table des répliques que pouvait sortir le lieutenant à côté d’elle, * pourquoi tu t’emporte ? Il y a un problème ? Pourquoi tant d’enthousiasme ? C’était quoi ce blanc ? Tu a eu tant de difficultés à trouver ton programme de la soirée, alzheimer ? …*

Très bien.

Réponse calme, vrève, succinte et parfaitement inutile. Il se maudit d'ailleurs de l'avoir formulé pas plus de deux secondes après avoir laché ces deux mots. Quel imbécile! Il lui donnait une invitation uniquement pour déceler un éventuel problème quant à ses relations avec sa mère et au moment ou le problème devenait absolument flagrant, il se contentait d'aquiescer comme un bon oncle tellement idiot qu'il n'est pas capable de constater le mensonge d'une enfant de 16 ans! Il avait arraché des aveux aux pires criminels et il donnait l'impression de croire cette débutante du mensonge! Non mais vraiment, prends des cours de relations humaines mon pauvre!
Il soupira intérieurement. Stupide et lache incapacité totale à parler de sujets sérieux avec ses proches. Là encore, c'était absurde. Il parlait de morts et de difficultés au quotidien avec les familles des victimes et dès que ça touchait sa propre famille, il restait dans le flou artistique.
Il se jura tout de même de surveiller sa nièce de plus près, quit à l'espioner si il le fallait. Et, prenant son courage à deux mains, il enleva ses lunettes de soleil et lui lança un regard accusateur en biais, gardant un oeil sur la route. Après quoi il lacha d'une voix qui se voulait plus sévère.

J'espère pour toi que ce pieux mensonge cache une relation amoureuse que tu ne veux pas m'avouer.

Il n'ajouta rien, son seul silence laissant sous entendre la suite:
"Et pas un quelconque problème avec ta mère, qui pourrait te causer de graves problèmes si tu me le caches"
Il la vit se renfrogner légèrement dans son siège et une boule se forma dans sa gorge. Non seulement quelque chose n'allait pas, mais en plus elle refusait de lui ne parler. Pourquoi ne pas se confier à lui? Elle se confiait toujours...
Et voilà qu'il partait dans un délire de parent complexé par l'attitude silencieuse de son ado de seize ans. Il n'était pas son père. Et c'était justement ça qui l'inquiètait. Son statut d'oncle lui offrait habituellement une place de choix au théatre des confidences de la jeune fille, et là, rien. C'était bien plus grave qu'une histoire d'amour interdite

Emmy croisa les bras. Que dire ? Elle n'était absolument pas du genre à observer les garçons, en fait depuis peu, c'était plus les filles qui l’intéressait… Enfin, LA fille, une jeune fille du lycée à côté de l’école de criminologie scientifique, son âge, habillée de manière un peu excentrique… Et surtout, un visage d’ange. Elle lui avait déjà parlé grâce a un ami à elle de l'école... Sympatique, joyeuse et rigolote. Elle lui avat totalement tappé dans l'oeil. Cette aprés-midi là, ils avaient même prit des photos qu'Emmy gardait précieusement… L’homosexualité n’était pas une chose choquante pour elle, en fait, elle était bi… Elle était déjà sortie entre guillemets avec des garçons de son école, des hommes de 18/19ans, ça n’avait pas été plus loin que quelques semaines, aucunes relations sérieuses en bref… A croire que la jeune fille était vacciné contre les relations sentimentales. Mais cette fille la, c’était différent… Bref, elle n’allait pas commencé à y penser sinon ça en était fini… Horatio savait parfaitement qu’étant schizophrène, une relation amoureuse était totalement improbable, elle était associable avec les gens de son age, incapable de s’intéressait aux préoccupations de son age… Les habits, la mode, la télé… Trop peut pour elle, elle préférait les débats philosophiques à des discussions superficielles… Bref, le message implicite était passé, c’était sûr, son oncle l’avait à l’œil et la surveillerait. Elle ne dit rien. Il n’y avait rien à dire en fait. Si elle répliquait ‘oui’, son oncle penserait qu’elle se foutait de lui, si elle disait ‘non je sors simplement avec des amis’ il voudrait certainement savoir où ils allaient aller… Bref, mieux valait faire l’adolescente outrée et rebellée contre le monde entier…

Il sourit cependant au silence de sa nièce. Bon, après tout, peut être dramatisait il la situation. Et si ce n'était pas le cas, i s'en rendrait bien compote un jour ou l'autre.
Il finit par remettre ses lunettes de soleil dans un geste lent et théatral et se concentra sur la route. Faudrait pas qu'avec tout ça, il leur fasse avoir un accident...=.=
Le reste du trajet se passa en silence. Emmy était crispée sur son siège, attendant visiblement avec apréhension les nouveau pièges qu'Horatio allait lui tendre et lui restait calme, les yeux sur la route, cogitant de nouveua au meurtre, imaginant tous les scnarios possibles dans sa tête. Sa principale idée était la drogue. Surement une dispute entre dealer et famille de victime qui avait mal tourné. Ce n'était pas rare dans ce genre de cas.
Pour Emmy, il avait décidé que de toute faço, il verrait ça plus tard. Elle était sur la défensive et suffisemment intelligente pour djouer tous les pièges maintenant qu'elle se méfiait. Il faudrait attendre qu'elle se détende un peu, peut être même qu'elle se confie d'elle même. Bon d'accord, c'était hautement improbable mais bon, j'espère donc je suis... Il se snetait un peu coupable de projeter ainsi de la pièger mais il en piuvait pas faire autrement Elle ne faisiat vraiment rien pour l'aider

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