[Sujet Privé : Horatio Caine]

Sally était entrain de lire le journal. Les nouvelles régionales ressemblaient plus à des magazines People qu’un journal informatif. Du fait que les stars passaient le plus clair de leurs temps sur la côte Est et notamment à Miami, surtout à Miami, ils ne faisaient que connerie médiatique sur connerie médiatique. Mais bon, le charme du potin poubelle que les femmes aimaient tant était souvent très vite rompue lorsqu’on se rendait compte que certaines stars faisait tout le temps des conneries rien que pour avoir le flash des appareils photos et l’objectif de la caméra braqué sur eux. Dommage. Son affectation assez récente à la police scientifique lui avait donné une nouvelle vision de la vie. Anciennement aux services des informations d’un Comté proche de Miami, ce nouveau boulot allez lui occuper les journées et moins la fatiguer. Car l’ennuie et le rien foutage était une source très très très importante de fatigue et d’épuisement. Trier des dossiers, remplir la paperasse, ce n’était pas pour elle. Biensur il y en aurait toujours dans ce métier mais moins qu’au service spéciale ‘Papiers administratifs’ Elle tournait machinalement les pages en ne regardant que le premier et dernier mot de la page et en survolant les titres. Stars, Stars et Stars… Miami n’était plus qu’une ville médiatisée… Elle soupira. Finalement, cet étage était dépourvue de vie humaine.

Faites qu’un avion s’écrase ou qu’un mutant attaque le laboratoire… Je m’ennuie moi…

Et oui, et la fatigue commençait déjà à pointer son nez. Elle réprimanda un bâillement et continua de feuilleter le journal. Si ça continuait elle allait postuler pour caissière à WallMart, elle ne ferait que passer du papier hygiénique sous le rythme de « bip » intermittent de la caisse mais il y aurait au moins plus d’action qu’en ce moment.

Horatio entra dans la èetite salle de "détente", une tonne de papiers administratifs sous le bras, espèrant ici trouver suffisemment de café et de motivation pour achever enfin le monstre de paperasse qui s'accumulait étrenellement sur son bureau. Enfin, sur.... Plutot en dessous, dedans, au dessus et à coté... En réalité, son bureau commençait à ressembler d'avantage à une fabrique de feuilles préimprimées qu'à un bureau d'investigation. Si tant est que les feuille spréimprimées existent... Enfin bref, tout ça pour dire qu'il pensait trouver en ces lieux suffisemment de calme et d'absence de distractionpour règler leur compte à ces formalités administratives. Parce que dès qu'il franchissait la porte de son bureau, avec dans la tête toute la bonne volonté du monde pour s'adonner à cette tache au combien ennuyeuse, il toruvait toujours une bonne excuse pour ne pas le faire. Enquête en cours, détails scientfiques en tout genre...
Il cogita cette question hautement intellectuelle tandis qu'il se servait un café. Ayant entendu en entrant la remarque de la jeune femme, il ne put s'empêcher de faire remarquer d'une voix dont le calme, la gravité e le charme étaient aussi légendaires que son humour.

Reconnaissez que l'attaque d'un mutant est peu probable. Quant à votre requete aérienne, vous devriez faire attention à ne pas être arrêtée pour terrorisme avec de tels propos.

Il prit le gobelet rempli d'un liquide noir et brulant dans la machine et tourna vers elle un sourire léger, mais bel et bien présent. Il ne put s'empêcher de prêter une légère attention au charme que dégageait cette femme mais il ne fit bien sur aucune remarque et se contenta d'avancer vers la table pour déposer ses papiers et ajouter d'une voix plus officielle.

Je ne crois pas que nous ayons été présentés. Lieutenant Horatio Caine.

Il était un peu surpris de ne pas encore connaitre tous les visages de ce batiment. Peut être travaillait elle dans un autre service. Il doutait qu'elle soit secrétaire, peu de secrétaires se réfugiaient dans ce lieu si serein. Elle devait être nouvelle, probablement. Et comme Horatio n'avait pas la faculté humaine de se sociabiliser et se présenter aux nouveaux arrivants qui ne le concernaient pas directemnet, il n'avait pas encore remarqué sa présence. Ca semblait être l'explication la plus rationnelle

Sally leva la tête, elle qui se plaignait une seconde plutôt qu’il n’y avait aucune occupation, elle ne venait même pas de remarquer l’homme entré. Elle l’avait déjà vu plusieurs fois depuis son arrivée. C’était certainement le premier dirigeant du laboratoire. Le laboratoire était un des nombreux service du QG de Miami-Dade. Un papier avait certainement dut lui parvenir, mais à en juger par la tonne de feuilles que l’homme portait, cette lettre avait dut se perdre… Elle le plaignait mais elle pensa aussi aux tonnes de paperasse qu’elle aurait elle aussi bientôt en tant que dirigeante d’équipe. La poisse, au pire, ils pourraient s’aider mutuellement dans ce remplissage de papier. Faire des soirées spéciales… Les yeux de la jeune femme se réveillèrent, l’ennuie avait-il tellement endormit son corps que ses hormones ne furent pas réveillé pour détecter un homme potentiellement envisageable à l’horizon ? Il fallait vraiment qu’elle se bouge. Pas mal, vraiment pas mal le spécimen. D’abord, pas de ventre gonflé par la bière comme les 70% des hommes de cet age. Une belle chevelure feu, des yeux bleus… Un mélange impressionnant de couleur sur une seule personne. La voix de velours et un certain raffinement dans les paroles… L’homme parfait ? Son inconscient lui jouait-il des tours ? Biensur, elle ne pouvait pas tâter pour voir si c’était réel, car si ça l’était, l’homme aurait vite fait de s’en aller… Quoi que la tentation était assez forte. Trêve de fantasme, place au travaille et à la socialisation.

« Sauf si je me débarrasse des témoins… Ou que je m’arrange pour qu’il se taise… »

Cette discussion était quand même, après réflexion, assez indigne d’un lieutenant de police. Si quelqu’un d’extérieur très attaché au Patriot Act’ venait à surprendre cette conversation, il se pourrait bien qu’elle se fasse harceler par le FBI ou la CIA. Mais bon, arrêtons là cette conversation à risque. Il faut toujours protéger ses arrières lorsqu’on est dans la police, il est très vite arrivé de se faire dénoncé par un collègue ou qu’un agent de l’inspection vous ai dans le collimateur. La jeune femme offrit à son nouveau collègue le plus beau de ses sourires et inclina la tête en disant :

« Lieutenant Sally Standford, je viens d’arriver et la note d’information de mon arrivée doit certainement être parmit votre monstrueuse pile de document. »

Elle lança un sourire amusé, cet homme était comme elle, passionné certainement dans son travaille mais effrayé par de simples papiers administratifs.

Il hauss aun sourcil légèrement amusé quand elle insinua qu'elle était prête à liquider les témoins de ces paroles presques balsphèmaoires dans une socièté telle que la leur et s'assit calmement en face d'elle, posant son café à coté du monstre de papiers qu'il lui retsait encore à vaincire. Cette femme avait de l'humour, c'était une bonne nouvelle. Elle semblait intelligente, ou en tout cas suffisemment pour répondre aux légères provocations d'Horatio Caine. Il conituait cependant à se demander d'ou est ce qu'elle pouvait bien venir. Un mystère...
Il sourit franchement quand elle s eprésneta de manière pour le moins... originale. Elle l'avait déjà cernée apparemment. Bon ce n'était pas très dur: Horatio avait débarqué, noyé sous les formalités administratives et bien que lieutenant, il était incapable de svaoir ^qui travaillait dans le smême locaux que lui. Enfin bon, au moins, elle venait d'arriver. Donc, à défaut d'être un modèle d'organisation, il ne passait pas ENCORe pour un antisocial incurable.
Il répondit en soulevant quelques papiers, le visage toujours franchement amusé, et une expression légèrement malicieuse teintant son regard calme.

Peut être bien. Si c'est le cas, je la retrouverai d'ici 5 bonnes heures.

Il but une gorgée de café et tacha de remettre un peu d'ordre dans tout 4a. Commençant par trier les feuille spar couleur. Car Oui, il y avait des couleurs! Feuilles roses, bleues ou blanches... Surement un moyen découvert par des scientifiques fous pour tromper l'ennui des fonctionnaire. Mais ne critiquons pa strop les scientifiques, il en était un après tout.
Quand il eut réparti le mètre de papier en 4 piles de 25 centimètres, (et bon en maths avce ça XD), il observa un moment les lignes de l'une des feuille,s découragé, et franchement réticent à l'idle de se lancer dans une telle épreuve. Car il avait beau diviser la taille de la pile autant qu'il le souhaitait, ça ne changerait rien à la quantité de travail. Il allait falloir qu'il s'organise à l'avenir pour répartir un peu ces heures de travail ennuyeuse, une fois qu'il aurait réduit cette pile à l'état de cendres. Si tant ets que ça arrive un jour.
Relevant le regard vers la jeune femme, dans le but de s'entretenir avec cette personne qu'il trouvait à la fois agréable et interessante, masi surtout pour repousser encore sa torture de quelques minutes, il demanda sur un ton de conversation parfait.

Dans quel service travaillez vous?

Et bien sur, il pria intérieurement pour que ce ne soit pas dans le sien.

La femme sourit. De l’humour, un point en plus. A peine arrivée qu’elle avait déjà une cible potentielle. Elle préférait largement mieux ce service que celui d’avant. Ce comté avait apparemment un personnel plus intéressant. Elle détailla son visage. Plutôt creusé par le temps, sans être désavantagé, il s’en retrouvait embelli même… Des yeux d’un bleu clair, profond et pénétrant… Les suspects ne devaient pas franchement faire les fiers devant cet homme. Il était grand en plus et un air sérieux sur le visage. Lorsqu’il souriait, on avait l’impression qu’il avait 7ans. De quoi attendrir plus d’une personne. Il rangea méthodiquement ses papiers. Rien que cette action lui prit beaucoup d’énergie, c’était surtout la surface de travaille qui semblait s’agrandir. Le pauvre, elle aurait bien voulue l’aider mais elle avait aussi son travaille à faire. Heureusement, sa pile n’était pas comparable à celle de l’homme. Elle leva la tête et lui sourit.

« Je suis enquêtrice pour la police scientifique, experte en profiling. »

Ce mot nouveau, elle adorait le dire. Les gens voyaient surtout des gros monsieurs à lunettes derrière une grosse pile de livre de psychologie. Il est vrai que les plus grands psychologues ayant travaillés pour la police étaient tous des hommes. Mais Sally était une féministe, et espérait bien un jour rentrer dans l’histoire. Comme tous dans ce métier. La femme était consciente qu’entant que femme elle n’avait pas la première place, mais bon, elle tacherait de jouer des coudes pour se faire remarquer. Il fallait faire ses preuves dans le métier pour espérer monter en grade. C’est ce qu’elle avait fait et s’était retrouvée dans un comté plus grand et apparemment avec beaucoup plus de qualités esthétiques que le précédent… Sally reprit ses esprits, elle venait de se rendre compte qu’elle fixait depuis tout à l’heure le Lieutenant Caine. Elle replongea dans ses papiers, timidement. Le rentre-dedans, ce sera pour un autre jour. Il fallait qu’elle liquide ses papiers et ensuite, elle pourrait aider son collègue, en savoir plus sur lui surtout…

Il avait commencé à écrire une ou deux signatures quand la jeune femme décida de lui répondre. Il en était à la troisième et sous le coup de l'étonnement, il arrêta calmement son geste. Bien oui, Horatio n'était pas vraiment un grand expressif et le fait d'arrêter une signature était un signe de stupéfaction absolue chez lui. Bon d'accord peut être pas mais bon...
Revenons à nos moutons.
Il leva vers elle un haussemnet de sourcil grave tandis que dans son regard brillait une lueur impressionée. Il la toisa longuement, ses iris chauds comme le miel plongés dans les yeux de la jeune femme, tandis que la mer élevait derrière eux un chant calme et céleste, un coucher de soleil venant se jeter dans le sable chaud qui s'étendait à perte de vue sous leurs pieds nus et que les violonts D'accord je m'emporte là... Tout ça pour dire que l'interet d'Horatio Caine fut légèrement éveillé par cette femme qui avait l'intelligence suffisante pour détroner tous les vieux profiler puants l'arrogance et le cigare. Pêut être sa folie éagelait elle cette intelligence visiblement supérieure.
Il répondit avec un semblant de sourire.

Ca ne doit pas être facile pour une femme de s'imposer dans un tel monde.

Il entendait par cette réflexion qui pouvait sembler machiste que face à des tueurs en séries, une femme déployant autant de charmes que celle là ne devait pas être souvent prise au sérieux. Il ajouta donc pour développer le fond de sa pensée et ne èas passer pour un incroyable goujat.

Vous devez avoir un caractère assez trempé pour imposer votre autorité aux hommes dont vous suivez le spensées le splus intimes. Si tant ets qu'il vous arrive de les voir-.

Sally sourit. Il y avait eu une sorte de connexion télépathique. Il arrivait en tout cas à cerner les grandes lignes et les grands problèmes des choses… En même temps, il n’était pas lieutenant niveau 3 dans un laboratoire de la police scientifique pour rien. Mouais, ce remplissage de papiers administratifs n’étaient pas désagréable en fait. Ils ressemblaient à des étudiants tentant de se concentrer sur leurs devoirs mais qui fuyaient le travail en parlant. Il ne fallait pas vraiment se concentrer des masses pour mettre son nom sur un papier et cocher quelques petits carrés. Elle remit une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Elle laissa planer un temps.

« Non, en effet, ce n’est pas franchement facile… Mais les criminels et surtout les psychopathes arrivent mieux à se confier à des femmes… Un souvenir résiduel de la présence rassurante de la mère. Généralement les tueurs ont connus des désordres d’ordre personnels, pour une bonne moitié, une fois adulte et donc envient le retour à l’enfance par tout les moyens. Les autres ayant souffert dans le passé, à l’époque de construction psychologique, ont souvent était malmenés par des hommes. La femme reste donc un être rassurant et inoffensif, voir une force qui peux s’opposer à l’autre sexe… M’enfin, chaque être humain est différent et réagit différemment aux choses… C’est pourquoi nous sommes là. »

Elle cacha sa fierté à pouvoir ressortir une petite partie du cour sur la présence féminine dans la vie des criminels… Son professeur de psychologie serait fier d’elle en tout cas. Elle retourna à ses papiers qui commençaient à se corser : il fallait cocher 4 cases sur une feuille…

Il écouta cette petite prestation, son sourire légèrement amusé s'étirant au fil des phrases en une expression franchement admirative. Quelle femme! Intelligence, caractère et pleine d'humour. Qui aurait cru qu'une telle rareté existait encore.
Il posa son stylo, désormais bien décidé à abandonner cette paperasse et à la repporter une nouvelle fois au lendemain. Tant pis, aucun directeur n'avait encore poussé de hurlements sonores contre son manque de sérieux quant aux papiers administratifs. Laissant lui aussi planer un moment de mystères, il lacha finalement de sa voix grave et officielle.

Très impresionant. Moi e e contente d'interprêter les faits e il est rare que la personnalité d'un crimibnel joue dans mon enquête. Mais nous avons grand besoin de reccrues telles que vous dans notre service.

Et voilà qu'il s emettait à parler comme un patron de grande entreprise. Pas franchement très romantique. Adieu la plage; le soleil couchant saignant un liquide orange dans tout le ciel, les violons et le vent doux caressant leurs corps vêtus de blancs maculé... Enfin, il était peut être un peu tot pour lui chanter des contines amoureuses

Elle sentait une crispation. Elle n’avait pas l’habitude de rencontrer d’homme sur le lieux de travaille et donc lorsqu’elle draguait, il n’y avait pas ce tournant professionnel dans la conversation. Elle était frustrée de ne pouvoir faire du rentre dedans, elle n’était pas du genre à faire ce style de chose sur le lieux de travail, et d’après le pedigree de l’homme en face d’elle, il n’était pas du genre à se lâcher, la prendre par les hanches, la coucher sur la table et… Stop ! Il ne fallait pas laisser son imagination prendre le dessus sinon il y aurait un cas de viol dans ce laboratoire. Elle baissa les yeux quelques secondes sur ses papiers pour que ses pensées érotiques se calment. Juste le temps que le rose de ses joues s’estompent. Elle lit quelques lignes du rapport qu’elle avait sous les yeux. Une phrase suffit à calmer ses hormones. En tout cas, il fallait à tout prix qu’elle le revoit et en dehors du laboratoire surtout. Il fallait ménager tout ça. En plus elle n’avait jamais rencontrée ce genre d’homme. Bon ménager, pas directe, ça risquerait de l’effrayer, le pauvre. Vu qu’il avait posé son stylos, elle ferma ses dossiers et planta ses yeux dans ceux de l’homme.

« Si vous voulez, on pourrait se voir ce soir pour parler de l’alliance de nos deux disciplines à fin qu’il y ait moins de criminalité à Miami… Et puis je viens d’arriver dans cette ville, je ne connais pas beaucoup les lieux, vous pourrez me faire visiter… »

Utiliser un prétexte professionnel pour en introduire un personnel, c’était pas mal. En tout cas, elle espérait avoir jouer en finesse, la tension était à son comble. Ses hormones étaient déjà bien chauffés avec la pensée de tout à l’heure… Rhaaa ça recommençait, ils en étaient à l’étape des préliminaires… Non ! Stop, pas de pensées comme ça. Elle dut une fois de plus baisser les yeux vers un dossier… fermé… Rhaaa, il allait la prendre pour une débile à lire une couverture de rapport… Mais bon, il fallait qu’elle calme ses hardeurs.

Il fut un peu surpris de la voir rougir, ne sachant pas très bien quelle pourrait être la raison de cette gêne, n'ayant a son souvenir pas prononcé de propos à caractère sous entenduatoire... Le mot sous entenduatoire n'est évidemment pas dans le dictionnaire mais il fit légèrement sourire l'esprit pourtant bien terre à terre du lieutenant.
revenons à nos moutons. Ah oui Sally... Pourquoi ce rougissement subit? Il ne l'avait pas draguée... A moin qu'il n'ai consommé de la drogue à son insu et qu'il souffre de troubles de la mémoire instantanée... Naaaaaaaaaaan: Horatio Caine, même totalement drogué, n'était pas capable de tenir de propos chocant.
Le temps qu'Horatio se pose ces questions existentielles, la gêne de la jeune femme avait disparu et elle aborrait à nouveau un sourire assuré. Elle l'invita à la voir ce soir là pour discuter boulot... écidemment, la gente féminine faisait une fixation sur les sorties le soir en ce moment. Enchainant une requete quant à la visite de la ville, elle arracha un nouveau sourire à Horatio. Boulot mon oeil... Il n'avait peut être pas de notion élaborée sur le srelations humaines mais il n'était pas naif à ce point là. Quoiqu'il fut plutot flaté qu'une femme telle que Sally lui fasse des avanaces aussi ouvertes. Il finit par hausser imperceptiblement les épaules et répondit d'une voix à la fois calme et espiègle.

Ca me ferait le plus garnd plaisir.

Son regard dériva lui aussi sur sa tonne de paperasse. Il avait signé en tot et pour tout deux feuilles... A ce rythme là; il remplirait encore ces foutues feuilles sur son lit de mort.

Sally sourit, son plan machiavélique visant à rapatrié l’objet de la mission au QG était entrain de se mettre en place. D’abord l’arme de séduction massive : une robe noire, généralement incitant au professionnalisme mais qui affine la silhouette pour des fins plus personnels. Elle était longue jusqu’au genoux et n’était pas trop décolletée. Un collier discret et un bracelet sur la main droite. Une bague à la main gauche et un maquillage agrandissant les yeux. Après ça, si il ne redemandait pas un deuxième rendez-vous ou si ils ne terminaient pas cette visite dans un des appartements pour parler de livres de médecines légales… Enfin, officiellement… Elle aviserait de sa tactique par rapport au déroulement de toute la soirée. Un œil rapide à sa montre lui rappela qu’elle avait un dossier de profil psychologique à donner à l’équipe de nuit. Rhaa le temps passait vite. En tout cas, avec cet homme. Elle rassembla ses dossiers en une pile et montrant l’heure des yeux.

« Je suis désolée, je suis prise par le temps, j’ai un dossier à remettre… Hum… Je dois passer chez moi dans l’après-midi mais je vais devoir repasser à 18h30 pour m’entretenir avec un suspect de l’équipe de nuit. Pourquoi ne pas m’attendre vers 19h00 devant le laboratoire ? Je viendrais le plus vite possible. »

Elle sourit malicieusement. Elle avait dans la tête une stratégie infaillible, un plan sadique naquit dans sa tête. Biensur, ce n’était pas nécessaire et elle arriverait certainement à ses fins sans ça, mais ça paraîtrait un peu moins louche de finir la soirée dans son appartement qui HO COMME PAR HAZARD se trouve à côté du restaurant…

« Hum… Une amie m’a parlée d’un restaurant mexicain, Le Tigre Rosso… »

Elle fit un sourire gêné face à son piètre accent espagnole qui était en fait bien Américain. Elle savait bien que la plus part des habitants de Miami parlaient espagnoles à cause de la population Cubaine et elle avait déjà entendue le lieutenant parler plusieurs fois à des suspects en Espagnole. Sur le moment elle se trouva un peu idiote. Elle continua sur son air gêné.

«… Mais si vous connaissez un autre restaurant… C’est comme vous voulez. »

Elle s’était levée dossiers à la main et attendait avec un air intimidé la réponse de l’homme. Allait il être assez galant pour accepter le restaurant et ainsi faire partir la machine infernale de la séduction ou en proposer un qui, avec de la chance, était proche de SON appartement…

Bien sur, ceux qui connaissent, meme superficiellement, Horatio Caine, trouveront cela hautement déplacé que je mette à dégoiser qu'il était déjà entrain de faire des projets sur sa tenue, sa conduite ou même sa peu probable tentative de séduction de ce soir. A vrai dire, pendant que Sally menait à bien son plan machavélique de péripatétitienne ambitieuse, lui élaborait déjà dans sa tête la liste possible des sujets à aborder ce soir là. Le gus n'avait pas l'once d'une conversation quand il s'agissait du cadre intime, ayant depuis trop longtemps été habitué au confort de la vie sollitaire. Mis à part avec les personnes qu'il connaissait bien, il était loin d'être un franc bavard. Et il envisageiat déjà avec apréhension de devoir s eretrouver à tourner sa cuiller dans une soupe française, n'ayant rien d'autre à dire que: "Le temps est froid pour la saison n'est ce pas?"
Sally interrompit le cours de cette vision cauchemardesque en lui signalant qu'elle avait une montagne de travail. Il jeta un regard à la pendule et songea avec un soulagement intense que lui aussi allait devoir abandonner les deux signatures qu'il avait apposées pour repartir vers son véritable travail.
Il la laissa poursuivre le cours de ses projets, notant dans son esprit intellectuel et terre à terre l'heure et le lieu de rendez vous.
Non obstant son inquiètude grandissante face à la perspective de cette soirée qui s'annonçait haute en couleur et en creusage de cervelle pour lui, il esquissa un sourire en coin quand elle prononça le nom du restaurant avec un accent tellement mauvais que l'idée qu'elle l'ait fait exprès devenait presque plausible. Avisnat son sourire gêné, il ne fit pas de remarque et s eleva avec galanterie en même temps qu'elle pour la saluer d'une poignée de main professionelle et lointaine, lachant finalement de sa voix calme, après avoir estimé qu'il pouvait enfin répondre au défilé de questions qu'elle lui avait présenté.

Le Tigre Rosso sera parfait je n'en doute pas. Je vous retrouve donc ce soir vers 19 heures.

Il prononça le nom du restaurant avec un accent cubain pitoyable, à la fois pour ne pas lui signaler qu'elle était une inculte et pour détendre un peu l'atmosphère par une légère taquinerie.

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