Un nouveau travail, un nouveau milieu

Stephany poussa la porte tranquillement, pénétrant de la sorte dans le hall d'entrée. MDPD. Elle prit une grande respiration et avanca tranquillement vers le bureau d'administration. Ne sachant trop ou aller pour rencontrer ses futurs collègues, elle marcha lentement a l'intérieur du batiment, jetant des coups d'oeil un peu partout a ce qui sera maintenant son nouveau milieu de travail. Alors qu'elle arriva au bureau d'information, ou ce qu'elle croyait être l'information, elle s'arrêta et sourit a la dame de l'autre coté.

"Bonjour. Je suis l'Agent Brown. Je viens tout juste d'être tansférée."

La dame hocha la tete et pris le téléphone pour y composer un numero. Stephany l'observa longuement, se demandant qui elle rencontrerait.

Emmy arriva machinalement au laboratoire. Ca faisait 2 semaines déjà, et elle était déjà comme une sorte de robot. D’une part, elle s’en voulait un peu de ressembler à ces businessmen qui prennent le métro, vont comme des cadavres au bureau, tapent trois mots sur leurs ordinateurs avant de rentrer pour faire face à leur vie de couple merdique. Superbe perspective d’avenir. Surtout qu’elle était sur une affaire compliquée qui tournait en rond. Elle y avait réfléchie toute la nuit et n’avait pas réussi à dormir. Elle avait émit toutes les hypothèses possibles et retournées la scène dans tout les sens. Il fallait décidément plus d’indices. Elle arriva à l’étage et s’apprêta à demander à la secrétaire ses papiers lorsqu’une nouvelle s’annonça. Et lui sourit et tendit sa main pour la lui serrer.

« Salut, je suis Emmy O’Connor, profileuse et experte en toxicologie… Enchantée de vous rencontrer Mademoiselle Brown… Je ne pense pas que vous verrez quelqu’un avant longtemps, les deux chefs d’équipes sont occupés sur le terrain… »

Elle lui fit un sourire compatissant. C’était certainement très dur d’arriver dans un lieu où tout le monde a déjà sa place et est occupé. Elle avait quelques analyses à vérifier, mais qu’importe, elle savait déjà les résultats qu’elle allait obtenir, ces analyses n’étant que pour la paperasse…

Stephany se retourna alors que quelqu'un lui adressa la parole. Elle sourit a la demoiselle en face d'elle and lui tendit la main en retour, la serrant brievement. Elle se senti un peu de trop lorsque la fille lui dit que les chefs d'équipe étaient déjà occupés, mais ce dit que le monde ne devais pas arrêter de tourner à cause qu'un nouvelle arrivante en n'était qu'à son premier jour dans un nouvel environement de travail.

"Merci. Est-ce qu'il serait possible de m'envoyer a l'endroit ou je devrais commencer aujourd'hui. Je suis un peu perdue et j'ai vraiment aucune idée de ce que je dois faire."

Stephany sourit encore une fois, avec une pincée de gêne cette fois-ci. Comme elle devait avoir l'air stipde, postée là presque à tourner en rond à la recherche d'un ame charitable qui pourrait lui indiquer son chemin. *Bonne première impression... Bravo Steph.*

Emmy hocha la tête. Elle ne se souvenait plus trop de ce qu’il fallait faire. Bon logiquement… Ha oui, le badge et l’arme. Elle consulta le plan de l’œil. He oui, lorsqu’on a commencé, on oublie un peu les lieux où on va la première fois. Ben bien sur ! L’armurerie. En passant, Emmy n’avait pas encore d’armes. En effet, elle était dans la police et avait passé les sélections pour les tirs mais l’état de Floride n’avait pas encore eu de cas de mineurs (physique dirons-nous) dans la police. Ne voulant pas s’embêter avec d’éventuels accidents, ils avaient préférés attendre qu’elle ai 18ans pour lui permettre d’en avoir une.

« Ben… Je crois qu’il faut d’abord aller chercher votre plaque et votre arme de service… Je crois que c’est par là… »

Et la jeune fille s’enfonça dans les méandres du laboratoire. Finalement elle arriva devant une sorte de bureau au une petite dame remplissait les papiers. Elle l’avait déjà vu donner plusieurs plaques à une flopée de nouveaux venus.

Stephany hocha la tête a la jeune fille et sourti une fois de plus. Elle semblait plutot mature pour son age, surtout pour avoir la force de travailler dans un milieu plutot difficile comme la police. On n'y voyait pas souvent de joli cas, surtout au département de criminologie. Stephany la suivit jusqu'à ce qui semblait être un bureau. Elle regarda a l'intérieur ou elle vit une dame affairée a ses nombreux papiers.

"Bonjour. Agent Brown" dit elle en se présentant. "Je viens tout juste d'arriver et je viens chercher... En fait... ce dont j'ai besoin."

*Non mais qu'est-ce qui me prend?* pensa-t-elle. *J'agis de facon aucunement professionnelle...* Ca devait être le stress, enfin c'est ce qu'elle espérait être. Elle avait toujours travaillé au même endroit et avec les même gens. Changer si brutalement la rendait plutot nerveuse.

La femme derrière le comptoir, jeta un coup d’œil au dossier de la femme, pianota sur son ordinateur. Elle imprima une feuille, tout ça sans dire un seul mot. Finalement elle donna un badge à Stephany et lui donna aussi une feuille d’autorisation pour prendre une arme à l’armurerie. La fin du voyage se fit ainsi devant l’armurerie. Aujourd’hui apparemment, Calleigh n’était pas de service. Un homme lu l’autorisation et donna à Stephany le choix entre un Glock ou un Desert Eagle. Tout ce qu’ils avaient en stock pour l’instant. Etait aussi comprit le kit de nettoyage. Emmy sourie :

« J’ai une préférence pour le Desert Eagle. Parait que les femmes sont plus à l’aise avec… Maintenant c’est comme vous voulez… »

Et elle sourie à l’homme derrière le comptoir. Raison cachée : Emmy trouvait le Desert beaucoup plus beau. Mais bon, il ne fallait pas prendre son arme en fonction de l’esthétique mais en fonction de sa connaissance dans sa manipulation. L’arme faisait tout dans une situation très critique.

Stephany fixa la dame du regard alors qu'elle sorti ses papiers sans jamais dire un mot. Étnat plus du genre sociale et extravertie, Stephany trouvait ca plutot étrange mais ne fit pas de commentaires. Elle prit son papier et son badge, la remercia et suive encore la jeune demoiselle jusqu'a ce que semblait etre l'armurerie. Completement occupée a regarder et admirer son nouveau badge contenant l'insigne MDPD dessus, elle ne se rendit pas compte a l'instant qu'Emmy lui adressait la parole. Elle la regarda après un court moment et sourit, puis se tourna vers l'homme qui tenait les deux fusils.

"Ca sera un Desert Eagle" elle dit, puis se tournant une fois de plus vers Emmy. "Je travaille normalement avec un Sig mais ca fera l'affaire."

Elle lui envoya un clin d'oeil et prit la fusil que l'homme lui tendait, l'observant un moment avant de l'attacher a sa ceinture.

Emmy hocha la tête. Changer d’arme de service peut être perturbant d’une certaine manière. Mais bon, il y avait plein de stands de tirs dans toute la ville, elle pouvait facilement s’entraîner à fin d’éviter tout problème pendant une mission. Quelques officiers s’étaient déjà fait tuer à cause d’une arme mal nettoyée ou un mauvais maniement d’un pistolet. Des accidents regrettables pas encore arrivés au laboratoire. Emmy regarda sa montre. Elle avait encore quelques minutes pour profiter de la nouvelle venue.

« Ben, je peux vous faire une visite rapide des locaux si vous voulez, ma pause va bientôt se terminer et j’ai quelques analyses à faire… Je vous montre les principales salles de travailles, salle de repos et tout le tralala et après il faut que je m’éclipse… »

En effet, une affaire était entrain d’être traitée et elle attendait depuis quelques minutes déjà le résultat de l’analyse d’objets trouvés sur la scène de crime mais elle devait juste confirmer ses hypothèses.

Stephany hocha la tête à la proposition de la jeune fille. Étrangement, elle se sentait déjà un peu plus chez elle, maintenant minue de son badge et d'une arme. La prochaine chose a faire serait simplement de trouver le bureau de son superviseur pour avoir sa première "mission", comme elle aimait bien les apeller.

"Bien sur, J'apprécirais vraiment" répondit-elle avec un sourire aussi large que physiquement possible.
Clairement, Miami serait une expérience plus qu'enrichissante. Et les plages y sont tout simplement parfaites...

Emmy se lança donc dans le couloir. En fait, il n’y avait que des « sortes » ou groupes de bureaux. Malgré la grandeur du bâtiment il n’y avait qu’un étage pour tout ce qui était analyse, un étage pour les interrogatoires et un autre pour les médecins légistes. Petit donc, contrairement à certains laboratoires de capitales. Elle commença donc par les premières choses à savoir.

« La ce sont les laboratoires d’analyse de fibres, à côté analyse de métaux, encore a côté les empreintes et enfin l’ADN. En face vous trouverez la salle des ordinateurs de recherches, même si plus de la moitié du personnel à son propre ordinateur portable, et juste à côté le bureau des sons et vidéos. Si vous continuez par le couloir là bas, vous atterrissez dans les bureaux balistiques. Salle de tirs, armurerie... Tout y est. L’étage du dessous, c’est les interrogatoires ou convocations et encore en dessous les médecins légistes. Après tout est indiqué, ainsi que les noms des gérants de chaque zone. Les chefs d’équipes sont Horatio Caine et Sally Standford. Ce sont ceux qui se font harceler de papiers administratifs à chaque fois qu’ils franchissent l’ascenseur. »

Après tout ça ils atterrirent devant l’ascenseur. Emmy sentit ses jambes un peu fatiguée d’avoir parcouru tout ça. Elle sourit à la nouvelle. Elle savait pertinemment qu’expliquer comme ça, ça avait l’air grand et compliqué, mais bon, les salles avaient des murs en verre transparent, un coup d’œil et hop on sait à quoi sert la salle.

Stephany suivi Emmy en hochant la tête durant tout le trajet, se contentant seulement d'observer les alentours and d'essayer tant bien que mal de se souvenir des salles mentionnées précédant les suivantes. Après un certain moment, elle arrêta de s'en faire et se dit qu'elle l'apprendrait par coeur tot ou tard de toute facon. Alors qu'Emmy parla des deux superviseurs, Stephany sembla porter un tantinet plus d'attention, se disant que ce serait surement les prochaines personnes a qui elle devrais s'adresser par rapport au travail.

"Est-ce que je devrais m'inquiéter si je suis toujours complètement perdue?" demanda-t-elle après un moment, ricannant un peu à la facon dont elle agissait dans ce nouveau milieu. Le département de Montréal était tellement plus petit et elle y était si habituée que le changement parraissait encore plus immense.

Emmy sourie, elle aussi se perdit souvent dans les bureaux. Bon OK c’était lorsqu’elle était droguée aux médicaments, mais bon. Les gens du laboratoire n’étaient pas des monstres, et si elle demandait gentiment, on lui indiquerait le chemin. Bon, si des résultats d’analyses pressantes se perdaient en route, ce serait fâcheux. Mais elle était sûre que la jeune femme prendrait très vite ces marques. Surtout que la routine installe vite les automatismes fonctionnels. Elle était sûre que si elle bandait les yeux à Eric Delko, il saurait quand même dans quelle salle il devait allait.

« Ne vous inquiétez pas. Il y a un plan, des secrétaires et des agents. Il n’y a pas de quoi paniquer. Sinon, vous venez d’où exactement ? »

Il fallait tout de même faire connaissance. Que cette femme ai au moins un visage amicale au début, qu’elle puisse lui demander de l’aide sans gènes au début de son travail. Après, elle était sure qu’elle allait se sociabiliser et avoir pleins d’amis. C’était une sorte de contrainte en fait, dans ce métier. Si on ne s’entendait pas ou trop (nous parlons d’amour ici^^) le travail était souvent baclé.

Stephany sourit a la jeune fille alors qu'elle lui dit de ne pas s'inquiéter. Ce semblait si évident pour elle de se promener dans les couloirs sans s'y perdre et Steph se demanda pendant un instant combien de temps cela lui prendrait pour en arriver au même niveau. Elle haussa les épaules alors qu'Emmy lui demandait d'ou elle venait.

"J'arrive tout juste de Montreal, au Canada. Pas trop d'action la-bas. Je me suis fait racconter a quel point ici c'était plus... demandant disons. Mais je suis prête au défi!"

Elle sourit. Vraiment, il n'y avait rien de si palpitant à Montreal, mais Stephany amait tout de mêeme cet endroitm y avoir habiter toute sa vie. L'ambiance de la métropole lui manquiat déjà, bien qu'elle savait très bien qu'elle n'aurais bientot plus le tems de s'en préoccuper.

Emmy hocha la tête. Il était vrai que leurs voisins Canadiens avaient tendance à être, apparemment, plus calme. Ils avaient à eu prés le même nombre d’armes en circulation dans leurs pays mais le taux de meurtre par an était monstrueusement inférieur à celui des Américains. Fait historique ? Culturel ? Emmy ne s’y était jamais penchée. Pendant son enfance, elle trouvait, comme tout les autres enfants, presque normal d’avoir une arme à la maison. Mais en y réfléchissant bien, ce serait beaucoup plus facile si les armes n’étaient pas en vente libre. Il y aurait peut être moins d’armes, moins de meurtres. Il était si facile de prendre un pistolet dans la main et de tirer. Un couteau, il fallait de la force, c’était moins compulsif, il fallait presque développer une stratégie si on voulait être sur de réussir son coup. Emmy croisa les bras.

« On va dire que les gens ici sont plus électriques. En plus, la chaleur n’arrange rien, les humains sont plus… A fleure de peaux, dirons-nous, lorsqu’ils ont chauds. Les coups partent plus vite. En plus avec des touristes toute l’année, vous multipliez presque la population par 2. Ca fait un paquet de monde à gérer. Enfin, si vous ères prête à relever le défis, je pense que ça ira. Et puis, vous êtes pas toute seule. »

Dans l’art de rassurer les gens : F- . Elle venait de débiter un discours comme quoi les gens deviennent plus vite énervés sous la chaleur et que la population était multipliait par deux, alourdissant le travail et ensuite elle lui disait de ne pas s’inquiéter. Bon, en même temps, elle n’allait pas la bercer d’illusions. Il fallait qu’elle soit mise au courant des difficultés qu’amenait ce métier. Mais ils ne devaient pas être plus différents que ceux de chez elle…

Stephany sourit une fois de plus. Elle s'en était attendu, avoir plus de gens a gérer et un plus gros taux de crimes a stopper. Mais elle y était prête, autant mentalement que physiquement. Évidemment, les maigres 32 millions d'habitants du Canada n'avaient rien a voir avec les 275 des États-Unis. Par contre, Montréal est une ville plutot peuplée, mais avec ses banlieus qui le sont moins, ce n'est toujours pas comparable a ce qu'elle avait vu de Miami jusqu'à date.

"Je l'espère bien!" dit elle avec un rire quelque peu gêné. "Est-ce que... je vais renconter mes partenaires de travail aujourd'hui?" demanda-t-elle lentement à la jeune fille.

Emmy fit une moue. Il fallait dire que la femme arrivait au mauvais moment. Toute 'léquipe était sur une affaire très difficile. Et il le serait autant de la faire rentrer dans une équipe en plein Cojitage sur une affaire compliquée. En effet, tous les membres de l'équipe étaient dispercés entre le laboratoire, la scène de crime et les domiciles des suspects. Heureusement, Dieu avait inventé les portables. A la fin de la journée des fois, on se retrouver avec le portable du collègue car on s'échangeait souvent les portables pour parler à la même personne. Et les maîtres dans cet art était Horatio et Eric (CF plusieurs épisodes^^) mais on arrivait toujours à s'arranger. En plus, plusieurs agents possédaient un portable personnel ET un portable professionnel. Mais bon, la jeune fille ne pensait pas que ce serait très facile de rassembler tout le monde juste pour dire Bienvenue à la nouvelle. Même si ça aurait été polie, ce n'était pas possible.

"Désolé mais comme tu le vois..." Montrant le dossier qu'elle avait depuis tout à l'heure dans la main " on est en plein enquète et tout le monde et dispercé aux quatres coins de Miami..." Puis elle posa le dossier sur le comptoir de l'accueil "Au pire, je vous emmène boire un café..."

Stephany haussa les epaules et sourit uand meme. Miami etait deja tres different de ce qu'etait Montreal. En arrivant a son premier jour comme une simply rookie au departement de police la bas, elle avait ete accueuillie par la grosse majorite des agents qui y tavaillaient ainsi que par le patron. Probablement qu'il y avait deux bonnes explications a ce phenomene: les gens avaient beaucoup moins de travail et le departement etait au moins trois fois plus petit que ce qu'elle avait vu a date a Miami.

"Vous avez tous l'air deborder par le travail. Je ne voudrais pas prendre de votre precieux temps a travailler sur l'enquete pour la compromettre."

Bien qu'elle comprenait tout a fait la situation presente, elle aurait aimer parler a son superieur immediat pour savoir quand elle commencait definitivement et ce qu'elle devait faire. Elle n'avait meme aucune idee de qui il s'agissait. On lui avait seulement dit qu'on avait besoin de personal urgent a Miami, et maintenant ele comprenait pourquoi.

((Desolee pour les accents, je ne les ai pas trouves sur mon nouvel ordinateur...))

» Nouveau design