Sally venait de boucler sa première affaire. Pas un serial killer dangereux ou un tueur psychopathe, non, juste une femme adultère qui voulait se débarrasser de son mari en gardant tout l’argent du mariage. La seule chose qui avait été difficile dans cette affaire avait été l’amant, ou plutôt l’amante. Il ne fallait surtout pas que Sally repense à la tête de ses collègues lorsqu’ils découvrirent des traces de rouge à lèvre sur les sous-vêtement du suspect. Les deux amoureuses avaient poignardés l’homme dans une voiture et l’avait emmené dans les Everglades. Bien sûr, malgré la qualité du nettoyage de la voiture, du sang était resté dans la ventilation et dans le creux entre l’assise et le dossier. Ensuite les femmes avaient comme alibi, au départ, d’être aller l’une chez l’autre, ce qui, au début n’avait l’air que d’une simple soirée entre copine. Mais l’analyse des sous-vêtement avait conclue l’affaire et le lieutenant avait obtenue les aveux de l’amante. Il fallait maintenant laisser faire la justice, elle devait juste se déplacer aux procès qui aurait lieu dans quelques semaines au minimum. Comme quoi, il fallait fouiller le preuves en profondeur, au sens propre comme au figuré. Après cette affaire au combien éprouvante, la femme décida de se rendre dans la salle de repos, lieu où elle avait eu l’habitude de passer son temps libre, son appartement n’ayant rien de plus à donner qu’un simple lit. Ici, il y avait toujours la possibilité de se rendre utile n’importe où, et surtout, la possibilité de parler aux gens et de faire de nouvelles connaissances. A la surprise du lieutenant, un homme était déjà dans la salle d’attente. Elle s’assit dans un canapé pas très loin et sourit.
« Enchanté, Lieutenant Sally Standford. Je suis du laboratoire, vous êtes un officier de patrouille c’est ça ? Monsieur ? »
La familiarisation avec les agents de patrouilles étaient capital lorsqu’on était un scientifique forensic, en effet, les patrouilleurs étaient les premiers sur les lieux du crime, ils fallaient qu’ils sachent les consignes de sécurité et ce qu’il fallait signaler ou non. Ils n’étaient pas demeurés, mais formé pour ce qu’ils devaient faire et n’était pas au courant de l’attitude à adopter au cas où ils découvraient une personne apparemment morte. Le premier réflexe est bien sur de prendre le pouls de la victime, si il y en a : appeler une ambulance, sinon, appeler le laboratoire et le médecin légiste. Les patrouilleurs et policiers étaient là à presque chaque étape officielle. Il arrêtaient les suspects et les rapatriés au laboratoire pour les interroger et intervenaient lors d’arrestation ‘musclées’. Autant ne pas avoir de problèmes avec eux.