Mission 1 : Appartement de la victime

modératrice Nombre de messages : 17 Date d'inscription : 09/05/2007

Le concierge vous donne les clés de l’appartement de la victime. Dans le Hall : Des posters et des posters ! ! Que des posters sur les mûrs recouvrant totalement la couleur d’origine remplaçant le tout par : du rose.
Ce sont des affiches d’une chanteuse japonaise : Aya Matsuura.
Des accessoires et des habits roses pour la plus part, sinon il y a toutes les teintes de l’arc en ciel, le tout, portant la marque AA. Sur certains accessoires et habits on voit la tête de la chanteuse.
Des albums d’Aya Matsuura recouvrent presque le reste des meubles.
L’appartement est très petit il y a juste une pièce principale où se trouve un lit miteux avec des coussins à l’effigie de l’éternelle jeune fille japonaise ; une cuisine sans rien de particulier ; une salle de bain sans rien de particulier non plus.

Un portefeuille est posé sur une table basse, au milieux de magazines en pagaille :

Magazines : JapanVibes, JpopNews, J-Power, Jweaves, Jpop-Flower, News-of-Japan, Chocoraito-Japan, Nihon-Kokoro.

Dans le portefeuille : Une carte de crédit, carte Aya-AA Fan Club, des cartes de fidélité :(LovePower, StranberryStuffy, AA-Shop, CrystalFlower > des magasins pour jeunes filles souvent), une carte de travaille (surveillant dans une grande entreprise)

Nina inséra les clés dans la serrure, tourna la poignée et entra dans l'appartement. Elle fut étonnée par ce qui lui sauta premièrement aux yeux: des posters, une vingtaines au moins, des vêtements, des objets à l'effigie d'une femme japonaise, inconnue de Nina. Elle s'approcha d'une affiche et l'observa attentivement avec un certain trouble. En même temps elle enfila des gants et ne put s'empêcher de penser:

*C'est fou, ce type était complètement obséder par cette chanteuse...Aya.. Matsuura ? Ça ne me dit rien en tout cas.*

Elle finit d'observer le poster puis se retourna et tapota légèrement le poster en affirmant:

"Qui est cette femme, une chanteuse, une actrice,... ?

Elle ne tarda pas à avoir la réponse lorsqu'elle vit des cd et des poster où elle tenait un micro. Elle marmonna alors:

"Va pour chanteuse alors ! Je vous pari que c'est d'elle la musique que la victime voulait faire écouter à sa fille. Au moins neuf chances sur dix à en croire le nombre de poster et de choses à l'image de cette femme. "

Elle continua d'inspecter un peu la pièce principale.

Emmy se glissa dans l’appartement à la suite de Nina. Elle s’arrêta sur le palier. La figure de cette jeune fille lui crevait presque les yeux. Le rose l’éblouissait, il lui fallut quelques secondes avant de pouvoir reprendre conscience des couleurs. Finalement la tête de la jeune fille des affiches lui revint. Une grande star au Japon. De la J-Pop. Emmy n’aimait pas franchement ce style de musique mais le matin, la tête dans le brouillard, ça réveillait bien. Le genre de gamine au sourire tiré jusqu’aux oreilles 24h/24. Pourtant, Emmy semblait être la seule à penser qu’elle avait une tête d’Alien… Mouais ce lieux lui rappelait quelque chose. Il fallait qu’elle remonte à sa période d’enfance, au Japon. Il y avait un garçon très bizarre dans sa classe. Un petit à lunette qui restait dans son coin, avec un magazine. Il était fan d’un célèbre mannequin… Une fois, Emmy s’était intéressée à lui, il l’avait invité chez lui et sa chambre était un véritable temple en l’honneur de cette femme… Comme ici. Sauf qu’ici, l’homme avait 40ans passé.

« Je peux d’ici dresser son profil psychologique : Otaku, autrement appelé : Fanatique psychotique névrosé… Ce genre de personne passent au rang de psychopathes au moment où ils veulent matérialiser leurs pulsions souvent sexuelles… Les Otakus ont une moyenne d’age de 25/30ans… La première moitié en dessous de 16ans et l’autre au dessus de 40… »

Elle se tourna vers Horatio et lui sourit.

« Et toi Horatio ? Ton appartement est de quelle couleur ? Jaune fluo à poids verts ? »

Michael était sous le choc. Il avait envisagé beaucoup de possibilités, étudiant le profil de cet homme, son caractère ... Mais ça ... cela sortait de l'ordinaire.
On aurait dit la chambre d'une ado ... japonaise en plus ...
Michael était complètement perdu, déstabilisé. Pour lui cette affaire, c'était du chinois ... du japonais en fait vu l'état de cette pièce.
On pouvait se demander comment quelqu'un avait bien pu vivre et dormir au milieu de cette pagaille, et de ses couleurs criardes. Il ne fallait pas être épileptique. Et il ne fallait même pas parler des supports ... Tient la table basse !

- Je crois que j'ai trouvé quelque chose d'intéressant ici.

Michael sortit un petit appareil photo et prit des clichés de la table basse. Il enfila ensuite ses gants en caoutchouc, se baissa, et ramassa sur la table un portefeuille, caché par un tas de magazine. Heureusement il avait l’œil !
Il sortit du portefeuille, tout en énumérant à voix haute :

- Une carte de crédit, carte Aya-AA Fan Club, des cartes de fidélité : LovePower, StranberryStuffy, AA-Shop, CrystalFlower, et une carte de travaille. Pas de monnaie.

La thèse du pédophile germait à nouveau dans l’esprit de Michael. N’était-ce pas l’endroit ou il attirait ses conquêtes en bas âge, à l’aide d’un univers d’ado ? ça collait au profil d’un pédophile mais … Michael n’y croyait pas trop. Son instinct lui disait le contraire. Cet homme était une victime ! Il en avait la conviction !

Nina s'approcha de Michael. Elle observa les magazines, n'y comprenant pas grand chose. Il fallait dire qu'à part les magazines automobiles, peu attiraient le regard de la jeune femme. Glamour, ragots de star, musique, tout ceci était d'une futilité et d'une superficialité sans pareil pour Nina.

Elle prit alors la carte de travail entre ses mains toujours gantés et la lut. Elle leur dit alors à voix haute:

"Notre victime était surveillant dans une grande entreprise. Il faudrait y aller, peut être que certains de ses collègues auront quelques choses à nous apprendre. Comportement étrange, attitude changeante, ou d'autres informations de ce type."

Nina alla alors fouiller les autres pièces: la cuisine, la salle de bains,... Mais elle n'y trouva rien d'anormal ou de spécial, à son grand regret.

"Il n'y a rien du tout dans les autres pièces. Apparemment, c'est ici que tout va se jouer. Au moins nous en apprenons un peu plus sur lui. Enfin, espérons que ce ne soit pas encore une impasse."

Elle resta donc à observer la salle principale. Elle ne put retenir un sifflement, toujours épatée par le nombre d'objets à l'effigie de la japonaise.

"Il était quand même sacrément tordu !"

Une idée soudaine germa alors dans son esprit. Elle se tourna vers ses collègues et leur en parla:

"Peut être que quelqu'un devrait aller à une de ses réunions en se faisant passer pour un fan de la fameuse Aya. Peut être qu'il se passe quelque chose de particulier lors de ces réunions. Qu'en dites vous ?"

En tout cas à elle, l'idée ne lui paraissait pas trop mauvaise. Mais peut être un peu risqué. Sinon, il y avait toujours l'entreprise à visiter. En tout cas, beaucoup de travail en perspective et l'affaire semblait devenir de plus en plus complexe à chaque découvertes ce qui rendait la tâche plus ardue encore.

Ryan arriva avec sa voiture personnelle à l'apprtement de la victime. La voiture du labo, le célèbre Hummer tout équipé était déjà sur les lieux. Il descendit de sa voiture et partit chercher sa malette dans le coffre. Il vérouilla toutes les portes puis monta à l'appartement de la victime.
Un policier leva le cordon de police pour laisser Ryan passer.

"Salut tout le monde..."

Personne ne répondit ! Ryan avança dans le couloir tapissé de posters d'une star japonaise à première vue. Il entra dans le salon où il y avait quelques pesonnes qu'il ne connaissait pas. Il jetta un rapide coup d'oeil à la pièce : tout était à l'éfigie de cette star, des vêtements, des magazines, des mugs et tout le reste.

"Vous avez besoin de mon aide ?!"

Nina était absorbé par ses observations. Elle examinait tout ce qu'elle pouvait, du mieux qu'elle pouvait et tentrait d'émettre des idées et des hypothèses. elle n'entendit donc pas Ryan arrivé. Elle l'entendit salué mais, tellement absorbée, elle ne répondit pas. Enfin pas tout de suite car elle sortit de ses réflexions lorsqu'il leur demanda si ils avaient besoin d'aide. Elle ne le conaissait pas vraiment, en fait peu, mais pourtant elle lui sourit amicalement et lui répondit:

"Salut Ryan. En effet, tu tombe à pic comme on dit."

Elle lâcha la pochette cd qu'elle avait en main et se plaça au centre de la pièce.

"Ce mec est malade d'une certaine Aya Matsuura. Enfin tu l'auras sûrement remarqué. En fait on a presque rien hormis la découverte de cette passion comportant des cartes de fidélités et de clubs, et son travail. Autrement dit, il est temps que la science nous vienne en aide."

*Croisons les doigts pour qu'il trouve quelque chose mais méticuleux comme il est, il ne devrait pas avoir de problèmes. Aller au boulot !*pensa la jeune fille avant de se remettre au travail, après un dernier sourire.

Elle continua d'inspecter la pièce, prenant garde à ne pas derranger Ryan. Qui sait comment peut s'énerver un scientifique dérranger ! ^^

Il entra dans la pièce presque en même temps qu'Emmy et retira ses éternelles lunettes de soleil pour examiner le tout. Quoiqu'il aurait presque pu les garder pour ne pas être ébloui par le rose bonbon qui lui sautait aux yeux. Il regarda la figure de l'idole qui était placardée un peu partout sur les murs, et là ou les autres plaisantèrent et firent des plaisanterie,s notemment Emmy avec son stupide appartement jaune à poins orangs... Ou verts. Peu importe, il n'écoutait pas. Donc, comme je le disais, là ou les autres s'amusaient, lui plissait les sourcils et réprimait de sfrissons. Ce genre d'appartements ne présangeait rien de bon.
Il enregistra patiemment la description d'Emmy et progressa lentement dans la pièce, triturant se sunettes de soleil, examinant chaque meuble de son air si parfaitement concentré.
Ryan était en effet le bienvenu. Il ignorait si les indices révèleraient quelque chose mais il l'espèrait en tout cas parce que le sprofils psycologiques tournaient en rond.
Il finit par murmurer d'une voix grave et presque peu convaincue.

Supposons qu'il ait rencontré cette idole... Et qu'il l'ait violée. Beaucoup de gens auareint pu lui en vouloir d'un tel geste...

Il contracta légèrement s amachoire et feuilleta les magasines sur Aya Matsuquelque chose qui s'epilaient sur un bureau puis il redressa la tête.

Consultez la presse récente, voyez sil elle n'a pas annulé de concert ou quelque chose come ça. Ramenez là au bureau si vous l'estimez nécessaire. Nous devons absolument svaoir si elle a eut des contacts avec la victime

Emmy s’approcha de Michael et prit la carte aya-AA fan club et l’examina. Une bande magnétique sur le côté indiquait que des possibles informations pouvaient être lus. Elle chercha dans sa mémoire la fonction de ce genre de carte, surtout pour un fan club. Finalement elle s’écria.

« On va rapidement pouvoir savoir si il a rencontrer cette chanteuse. C’est une carte fan club japonaise, donc il y a un débit. A chaque fois que la personne va à un concert ou un rassemblement, ca lui rajoute des points et elle paye moins cher à chaque conférence, convention et autres réunions… Si cette carte peut être lue et reconnue, il doit certainement y avoir une demande d’abonnement et surtout, une base de donnée avec beaucoup d’informations et qui a participer à quoi… »

Emmy mit la carte dans un sachet plastique, triomphante. Ryan allait pouvoir prendre toutes les informations nécessaires. Mais le seul hic, était que personne ne savait vraiment quoi chercher.

BONUS INDICE : DANS UNE REVUE PEOPLE, ON APPREND QUE AYA MATSUURA A UNE MAISON A MIAMI, EN BORD DE PLAGE, TOTALEMENT INTERDITE AUX ETRANGERS

Horatio leva un moment son nez de la revue poeple pour écouter attentivement les dires d'Emmy. Il songea un instant que ça ne servirait pa sà grand chose. Il pouvait très bien l'avoir retrouvée en dehors de ces "conférences". Enfin, ils auraient peut être une vague idée de ses déplacements le soir du meurtre et ce n'était pas négligeable.
Il laissa son esprit divaguer l'espace de quelques secondes tandius qu'il feuilletait les pages d'un air las et blasé des vieilles personne squi découvrent le ssous vêtements provocants de leur petite fille. Il songea que le mot conférence était franchement écorché quand il s'agissiat de personnes malsaines qui se retrouvaient pour avoir des discutions malsaines sur la personne de leur rêve...
Il en était là, à se sprofondes réflexions sur l'existence d'une star, quand une chose attira son attention. Une phrase. Soulignée.

"Selon le srmeurs, Aya Matsura possèderait une maison à Miami en bord de plage, totalement réservée à s adétente. Autant vous dire que de sérieuses enquêtes blablabla..."

Il leva rapidement les yeux et posa le magasine pour que les autre spuissent le voir. Puis il murmura d'une voix grave et contrariée.

Il faut donc à tout prix parler à cette jeune femme.

*je sens que ça va être drole...=.=*

Nina continuait ses inpections. Elle observait les posters, les pochettes, les magazines, bref tout. Elle décida alors d'aller fouiller du côté des cd. Elle s'approcha alors d'une armoire qui ne semblait être remplie que de disques et de compilations de cette fameuse Aya. Une nouvelle idée germa dans son esprit. Alors qu'elle prenait les cd un à un, les retournant pour lire les titres, elle prit un magazine des 30 meilleurs hit de la japonaise pour ne retenir que les cd les comportant.

Elle ne leva pas le nez mais écouta se que dit premièrement Horatio. Rien que d'entendre le mot "viol" elle ne put réprimer un frisson, fermant les yeux et revoyant ainsi en un flash certains évenements atroces vécues. Elle chassa ses mauvais démons de ses pensées et entreprit de reprendre son travail. Horatio leur lut alors une seconde information et Nina y lâcha un petit commentaire:

"Voilà qui est bon a savoir."

Elle continuait de faire le tri dans les cd, tout en se disant que la maison de la jeune chanteuse devait être comme toutes celles des riches: remplie d'objets inutiles et superficiels.

Lorsqu'elle eut finit de sortir les cd comportant les fameux 30 hits d'Aya, elle se releva. Elle leur annonça alors son initiative en désignant la pile d'une quinzaine de cd:

"Je vais écouter les 30 premiers hits, essayer de retenir les titres et, si tu es d'accord Horatio, j'esserais de faire revenir les souvenirs de l'enfant avec ça. On pourra peut être en apprendre plus, ne serait-ce qu'en essayant de traduire les paroles."

Michael s'était assis, et essayait maintenant de se mettre dans la peau de cet homme. Il devait surement être dérangé, fanatique. Un fan dérangé ... tellement fan, qu'il en avait perdu sa famille. Il pensait qu'ils ne pouvaient pas comprendre ... qu'il ne restait plus qu'à les quitter. L'étape suivante pour lui ? Pour un fan pareil, cela aurait été de rencontrer cette chanteuse ... et un individu imprévisible comme cet homme n'aurait pas manqué d'attirer l'attention. Les gardes du corps de la chanteuse sauront surement au courant ... c'était peut être eux d'ailleurs qui l'avaient tuer ... totalement interdite aux étrangers ... hum
Michael sortit son carnet et commença à noter :

Faits :
Fan d'Aya Matsuura
Maison de la chanteuse à Miami en bord de plage : interdite aux étrangers.

Théorie :
Tué par les gardes du corps alors qu'il tentait de s'introduire dans la villa
Tentative de viol de la jeune fille ?

A faire :
Analyser la carte de fan
Interroger la chanteuse et ses gardes du corps et trouver la maison.

Emmy hocha la tête. Elle referma le sachet plastique contenant la carte. Son cerveau bouillonnait, elle connaissait un peu la chanteuse pour avoir une ou deux fois prit sa douche en l’écoutant… Une musique énergique, bonne pour le matin… D’ailleurs cette chanteuse descendait directement de la production de Morning Musume (littéralement : les filles du matin). Elle ne pourrait que donner les empreintes trouvées sur la carte à Ryan. Les informations seraient certainement en japonais… Elle allait enfin pouvoir réanimer une de ses langues presque maternelles…

« Bon, je retourne au labo avec la carte et je vais essayer de contacter le fan-club ou la production de la chanteuse pour avoir la liste des membres et qui aurait pu rencontrer notre victime, je leur demanderait aussi les rapports qu’ils auraient pu faire en cas de violence ou débordement… »

Emmy sortit de l’appartement. Ses yeux virent verts tout autour d’elle. Sa rétine n’avait pas les mêmes goûts que Georges Bryan… Ca lui rappelait un ‘miracle’ qui était arrivé pas loin d’ici… Une apparition divine dont l’explication avait été toute bête : une sainte vierge rose allumée en pleine nuit devant des croyants. En repartant un homme a vu la mère de Jésus vêtue de vert en face de lui… En tous cas ça confortait Emmy encore plus dans son athéisme et sa passion des preuves et explications scientifiques… Elle demanda à un policier de Miami-Dade de la ramener au labo. Elle sentait la carte à travers l’enveloppe, elle bouillonnait d’information.

Ryan bossait tranquillement dans l'appartement, sous les encouragements de sa collègue. Il récolta pas mal d'indices comme sur tout lieux d'un crime, mais la plupart du temps ils ne servaient qu'à renforcer d'autres preuves. Après quelques bonnes minutes d'inverstigation son bippeur sonna. Il été appellé au laboratoire. Il se releva et s'approcha de la personne la plus proche.

'Voilà tout ce que j'ai trouvé...vous devriez aller voir dans la chambre et vérifier s'il n'y a pas de cachettes ou ce genre de choses ! Allez a plus !"

Il leur sourit puis referma sa malette et partit à sa voiture direction les locaux du CSI

Il regarda Ryan, puis Emmy sortir avec un hochement de tête calme et sérieux. Un sourire intérieur se dessina dans sa petite tête en songeant à la dernière fois qu'Emmy et Ryan s'étaient retrouvés seuls. Ils étaient faits pour s'entendre.

Bien. Nous n'avons plus rien à faire ici.

Il laissa les deux agents sortir et ferma la porte. Puis il réfléchit posemment. Mais pas à son affire. Les indices leur en dirait surement plus, et il n'avait pour le moment pa sde théorie à exploiter. Il pensait à son équipe. Cette idée de Michael de noter tout dans un carnet était loin d'être stupide. Ca permettait de structurer les idées et le spensées pour voir comment progresse l'enquête et Horatio commençait à se demander si il ne devrait pas en prendre de lagraine. Non pas que son esprit hautement supérieur et scientifique ait besoin d'une quelcnque structuration mais... Enfin toujours est il que ça pouvait servir.
Ce qui le gênait plus en revanche, c'était Nina. Il avait bien vu ses expressions lorsqu'ils avaient évoqué la possibilité d'un viol et ce n'éltait pas la première fois qu'il la surprenait à faire de telles grimaces.
Il se tourna donc vers Michael et murmura d'une voix grave.

Michael j'aimerai que tu partes à la rencontre du personnel de la chanteuse. Je doute que nous parvenions à lui parler à elle, mais essaye de savoir si ils n'auraient pas remarqué un homme plus agité que les autres.

Il lui adressa un regard calme et posé, puis fit signe à Nina de le suivre. Enfilant ses lunettes, il grimpa dans sa voiture, et sans même mettre la clé sur le contact ni la regarder, il murmura d'une voix grave.

J'aimerais que tu gardes du recul sur cette enquete.

Nina finit d'organiser les cd et les rangea dans une pochette. Elle prit soin de bien la refermer avant de la prendre avec elle. Elle devait d'abord faire analyser les cd au labo, afin de faire prélever toutes les empruntes et indices qui pourraient être nécessaires. On ne sait jamais, il pourrait y avoir un lien avec l'enquête. Ensuite, une fois qu'elle aurait eut "l'autorisation" ou plutôt la confirmation que tout est en règle, elle pourrait se mettre à les écouter et à les analyser plus ou moins. Ensuite, il resterait à voir du côté de la petite fille.

Elle vit alors chacun partir, à tour de rôle. Emmy et Ryan, direction les bureaux. Puis Horatio donna l'ordre à Michael de partir à la rencontre du personnel d'Aya dans le but de l'interroger. Elle se contenta d'articuler d'une voix morne, due à sa concentration sur les cd - ele lisait les titres sans rien y comprendre - aux autres qui partaient:

"A plus tard et bonne chance."

Puis elle se redressa et tourna son visage vers Horatio. Son regard semblait serein. Il lui fit sige de le suivre et elle s'éxecuta sagement. Ils redescendirent l'immeuble jusqu'à la voiture dans un silence des plus déconcertants. Mais Nina ne se troublait pas pour autant: elle avait l'habitude avec Horatio, s'était dans sa nature d'être calme. Ils montèrent ensuite dans la voiture, Horatio du côté conducteur. Elle fut étonnée de ne pas le voir mettre tout de suite la clé sur le contact. Elle entendit alors sa voix grave mais claire.

"J'aimerais que tu gardes du recul sur cette enquete."

Là, Nina avouait ne pas comprendre. Elle fut un peu vexée par la remarque de son supérieur. Elle fronça ses sourcil, l'air alors aussi grave que lui et elle se permit de répliquer d'une voix un peu sèche, après avoir murement réfléchit à ses paroles:

"Je ne suis ni plus ni moins impliquée que les autres dans cette affaire. Et comment ne pas être impliquer dans une histoire qui touche à des enfants et des adolescents, ou même encore à une feme qui aura peut être subit des sevices ? Et je ne vois vrailment pas ce qui te permet d'affirmer que je suis plusimpliquée ?"

Son coeur battait à tout rompre. En fait, ell saait qu'Horatioo ignorait tout de son effroyable passé mais elle avait peur qu'il sache malgrès tout quelque chose. C'était étrange et surtout ridicule étant donné qu'elle n'en avai jamais parler à qui que se soit et qu'il était impossible de savoir ce genre de choses sur de simples faits et gestes. Elle tenta de se calmer un eu pour ne pas perdre pieds.

Il eut un léger sourire en entendant sa remarque et regarda à travers le pare brise les voitures qui passaient à toute vitesse, songeant l'espace d'un instant qu'il serait amusant de vérifier combien ne respectent pas les limitations de vitesse.
Cette pensée fut interrompur par une autre plus désagréable, Nina ne désirait visiblement pas parler de ce qui la mettait dans un état pareil.
Il finit par répondre d'une voix égale, ne relevant même pas le ton sec de la jeune fille.

Il n'est pas naturel de réagir aussi violemment sur ce genre d'affaires, et si je remarque que tu es à nouveau perturbée, je serais obligé de t'envoyer voir notre psychologue. C'est une corvée administrative que j'aimerais autant éviter, alors pas de gaffe. D'ailleurs tu ferai mieux d'en parler à quelqu'un de confiance

Il retira ses lunettes d'un geste lent et lui lança un regard sans appel. Bien que doux par nature, Horatio était quelqu'un qui imposait naturellement son autorité à ses agents et Nina ne faisiat pas exception à la règle.
Il finit par conclure d'une voix plus chaleureuse, histoire de détendre un peu la jeune fille qui semblait sur le point de faire une crise de nerfs.

Je ne te retire pas de cette enquête Nina. Mais participer à une chose qui émotivement te brusque est un risque que je ne peux pa ste laisser prendre. Ce serait dangereux pour toi comme pour les autres. Et si jamais ton silence entrave le cours des choses, je te suspendrai jusqu'à ce que touzt ceci soit terminé.

Il remit ses éternelles lunettes de soleil et mit le contact pour couper court à toute négociation et démarra tranquilement, conduisant lentement, les yeux rivés sur la route. le visage aussi serein que d'habitude

Michael referma son calepin avec un bruit sec. Ses petites cellules grises tournaient à plein régime dans sa tête. Des dizaines de possibilité lui traversèrent l'esprit. La bonne en fait partit ? Seul l'avenir le dirait. Il en était là de ses réflexions, lorsque la voix d'Horatio se fit entendre. Que disait-il ? Interroger le personnel de la chanteuse ? Oui, pourquoi pas, cela pourrait être intéressant. Michael hocha la tête en direction d'Horatio et lui sourit faiblement :

- Très bien, j'y vais de ce pas. Gardez moi au courant.

Sur ce, il sortit de la pièce, se disant que cette journée risquait d'être bien longue ... Un premier jour au sein d'une nouvelle équipe. Il ne se sentait pas le devoir de faire ses preuves ... seulement celui de faire du bon travail ... de faire son travail ... et cela il le devait à une petite fille et à sa mère ... la vérité ...

Nina écouta sagement les remarques d'Horatio. Elle était toujours aussi exaspérée, du moins elle le paraissait. En fait, c'était parce qu'intérieurement elle était effrayée. L'idée que les autres apprennent son secret si bien gardé. Elle essayait chaques jours d'oublié mais plus elle essayait d'échapper à son destin, plus il la ratrappait et l'opressait. A chaque fois qu'elle se voyait dans un miroir, elle avait l'impression d'y retrouver son horrible frère. Ils se ressemblaient beaucoup, malheureusement. C'était trop douloureux pour en parler et ce dire que les autres vous regarderez différement, c'était impensable d'avance pour elle.

Elle resta quelques secondes encore silencieuse et lâcha un rire sarcastique aux derniers mots d'Horatio:

"Encore heureux que tu ne me retire pas de l'enquête ! Je ne suis pas plus impliquée qu'un autre Horatio. Je me démène juste pour une gosse qui a perdu son père dans des circonstances louches. Je fais mon travail !"

Puisqu'il se mit en route, elle considéra la discussion comme terminée et resta silencieuse jusqu'à la fin du trajet, bien qu'elle est encore à dire. Mais elle réfléchissait beaucoup aux paroles de son supérieur et se disait qu'elle devrait prendre en effet un peu de recul. Malheureusement, si cela faisait comme chaque fois qu'elle ne voulait pas y penser, ses démons noirs allaient la rattrapper au grand galop et frapper plus fort encore...

» Mission 1
» Mission 2 : So Far To Die
» MISSION 1
» Mission 1